L’approche déconstructiviste de l’extension de BAB2 est une référence au musée Guggenheim à Bilbao. Certains éléments traditionnels du pays basque ont été intégrés pour aboutir à un projet qui conjugue modernité et contextualité. Les murs de façade se déclinent en plusieurs matières qui, en se complétant dessinent un tableau contrasté : béton brut, cassettes métalliques thermo-laquées, bardages diffractant la lumière, zincs à joints debout ou murs maçonnés enduits. Entre ces murs, un bardage de bois brut prolonge le revêtement de sol extérieur.
Les parkings silos entourent le nouveau bâtiment, dont ils sont séparés par de larges « ramblas » piétonnes. Vers l’extérieur, la façade est striée de lames de verre, soit opalescentes, soit teintées en rouge. L’ensemble crée une vraie profondeur révélée par l’espacement des lames. Vers les promenades, le traitement des façades repose sur un geste graphique : un fil rouge, lumineux la nuit, parcourt l’ensemble du bâtiment de parking. Les entrées du bâtiment sont abritées par des dais de verre qui accompagnent les visiteurs jusqu’à l’intérieur de l’édifice : ces vagues, posées sur de fins poteaux métalliques, s’inspirent des tissus basques.